cinéma
carnet
de
André Bazin
Nationalité : française
Naissance : 18 avril 1918, Angers
Décès : 11 novembre 1958, Nogent-sur-Marne
Profession : critique de cinéma
Bibliographie
Orson Welles, 1950
Qu'est-ce que le cinéma ? (en 4 volumes)
T. I, Ontologie et langage, 1958
T. II, Le cinéma et les autres arts, 1959
T. III, Cinéma et sociologie, 1961
T. IV, Une esthétique de la Réalité : le néo-réalisme, 1962
La politique des auteurs, 1972
Jean Renoir, 1971
Charlie Chaplin, 1972
Le cinéma de l'Occupation et de la Résistance, 1975
Le cinéma de la cruauté, 1975
Le cinéma français de la Libération à la Nouvelle Vague (1945-1958), 1983
Deux fois cinquante ans de cinéma français
Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville, 1995
Cahiers du cinéma, numéro 91, janvier 1959
Hommages à André Bazin par Guy Léger, Pierre-Aimé Touchard, Jean-Louis Tallenay, Janick Arbois, Joseph Rovan, Roger Leenhardt, Claude Roy, Alexandre Astruc, Claude Vermorel et François Truffaut
Témoignages sur André Bazin de Juan Antonio Bardem, Robert Bresson, Luis Buñuel, Jean Cocteau, Federico Fellini, Jacques Flaud, Abel Gance, Henri Langlois, Alberto Lattuada, Jerzy Plazewski, Jean Renoir et Paul-Emilio Sales Gomes
L’œuvre de Bazin par Eric Rohmer et par Georges Sadoul
La difficulté d’être Coco par André Bazin
Qu'est-ce que le cinéma ?
Recueil des principaux articles d'André Bazin (parus en quatre tomes, entre 1958 et 1962)
éditions du Cerf, 1958 (rééditions en 1976 et 1985)
« Bazin était un merveilleux dialecticien. Chacun de ses développements donnait à son interlocuteur l'impression de voir la logique en action. Il croyait au pouvoir absolu de la discussion et il en faisait la preuve constamment. Dans un premier temps de la discussion, il épousait la thèse adverse comme pour montrer qu'il l'avait bien comprise. Puis il la réfutait avec douceur et précision, laissant la conversation ouverte, afin de ne pas imposer la conclusion. Finalement, Bazin est mort sans avoir ni ennemis, ni adversaires, ni détracteurs. Je me suis efforcé de parler de Bazin avec distance, comme s'il s'agissait pour moi d'un homme comme un autre, alors qu'André a été l'homme que j'ai le plus aimé. »
François Truffaut
Les 400 coups de François Truffaut (1959)
« Le film est dédié à André Bazin, parce que je l'ai rencontré à la période la plus difficile de ma vie, justement celle de l'adolescence et je crois qu'il est entré dans ma vie au moment où le film se termine et sans lui je n'aurais sûrement pas fait de cinéma. »
François Truffaut
Serge Daney : Itinéraire d’un ciné-fils
Pierre-André Boutang, Dominique Rabourdin, 1992
André Bazin, Hervé Joubert-Laurencin
Écrits complets, 2 volumes sous coffret
2848 pages
Éditions Macula
2018
« Bazin était le meilleur écrivain de cinéma en Europe. Parler avec lui, c'était comme pour un Hindou se baigner dans le Gange.
Rédacteur à L'Écran français, Esprit, Le Parisien libéré, Radio-Cinéma-Télévision, La Revue du cinéma et à L'Observateur, Bazin a fortement influencé les cinéastes de la Nouvelle Vague, à commencer par ceux qu'il avait réunis autour de lui aux Cahiers du cinéma et qui justement commençaient à tourner leurs premiers films au moment où Bazin disparaissait après dix ans de maladie. Il me semble le seul à s'être interrogé sur la fonction de critique.
Tous ceux qui ont eu la chance de connaître André Bazin s'accordent à le décrire comme un homme étonnant, d'une très forte personnalité et – je ne crains pas d'employer cette expression au pied de la lettre – un être d'exception. André Bazin avait l'innocence d'un personnage de Giraudoux. Sa bonté était quasiment légendaire. »
François Truffaut