cinéma
carnet
de
Orson Welles
Nationalité : américaine
Naissance : 6 mai 1915 à Kenosha (Wisconsin)
Décés : 10 octobre 1985 à Hollywood
Profession : réalisateur, acteur, producteur, scénariste...
Filmographie
Citizen Kane (1941)
The Magnificent Ambersons (La splendeur des Ambersons) 1942
It's All True (inachevé) 1942
Journey Into Fear (Voyage au pays de la peur) 1943
The Stranger (Le criminel) 1946
The Lady From Shanghaï (La dame de Shanghai) 1947
Macbeth (1948)
The Tragedy Of Othello: The Moor Of Venice (Othello) 1952
Mr. Arkadin/Confidentiel Report (Dossier secret) 1955
Don Quichotte (inachevé) 1957
The Touch Of Evil (La soif du mal) 1958
The Trial (Le procès) 1962
Falstaff - Chimes At Midnight (1965)
The Immortal Story (Une histoire immortelle) 1968
The Deep (inachevé) 1970
The Other Side Of The Wind (inachevé) 1972
F For Fake (Vérités et mensonges) 1973
Filming Othello (1978)
The Dreamers (inachevé) 1984
Citizen Kane (1941)
The Magnificent Ambersons (1942)
Journey Into Fear (1943)
The Stranger (1946)
The Lady From Shanghaï (1947)
Macbeth (1948)
The Tragedy Of Othello: The Moor Of Venice (1952)
Mr. Arkadin/Confidentiel Report (1955)
The Touch Of Evil (1958)
The Trial (1962)
Falstaff - Chimes At Midnight (1965)
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« Rosebud »
« Citizen Kane raconte l’enquête entreprise par un journaliste nommé Thompson pour découvrir le sens des dernières paroles de Kane [« Rosebud »]. Car, selon lui, les dernières paroles d’un homme doivent expliquer sa vie. C’est peut-être vrai. Il ne découvre jamais ce que Kane voulait dire, mais le public, lui, le découvre. Son enquête le conduit auprès de cinq personnes qui connaissaient bien Kane, qui l’aimaient ou le détestaient. Elles lui racontent cinq histoires différentes, chacune très partiale, de telle sorte que la vérité sur Kane ne peut être déduite, comme d’ailleurs toute vérité sur un individu que par la somme de tout ce qui a été dit sur lui.
Selon certains, Kane n’aimait que sa mère ; selon d’autres, il n’aimait que son journal, que sa deuxième femme, que lui-même. Peut-être les aimait-il tous, peut-être n’en aimait-il aucun. Le public est seul juge. Kane était à la fois égoïste et désintéressé, c’était à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n’est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d’ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution. »
Orson Welles, cité par André Bazin, Orson Welles, Cerf, 1972 (1950)
Citizen Kane, 1941
A. B. « L'idée de montage paraît liée à celle de plans courts ; si l'on se réfère à l'expérience soviétique, il semble qu'on ne puisse faire jouer le montage à plein qu'avec des plans courts. N'y a-t-il pas une contradiction entre l'importance que vous accordez au montage et le fait que vous aimiez les plans longs.
O. W. Je ne crois pas que la somme de travail au montage soit fonction de la brièveté des plans. C'est une erreur de croire que les Russes travaillaient beaucoup au montage parce qu'ils tournaient en plans courts. On peut passer bien du temps sur le montage d'un film en plans longs, parce qu'on ne se contente pas de coller une scène après l'autre. »
« L'oeuvre d'Orson Welles, entretiens par A. Bazin, J. Doniol-Valcroze et P. Brion », Orson Welles, André Bazin, Cerf, 1972 (1950).