cinéma
carnet
de
Regards caméra
Le mépris
Jean-Luc Godard, 1963
« Il faut avoir vu Monika rien que pour ces extraordinaires minutes où Harriet Andersson, avant de recoucher avec un type qu'elle avait plaqué, regarde fixement la caméra, ses yeux rieurs embués de désarroi, prenant le spectateur à témoin du mépris qu'elle a d'elle-même d'opter involontairement pour l'enfer contre le ciel. C'est le plan le plus triste de l'histoire du cinéma. »
Jean-Luc Godard, « Monika », Arts, n° 680, 30 juillet 1958.
Harriet Andersson dans Un été avec Monika (Sommaren med Monika), Ingmar Bergman, 1953
Jean Seberg dans A bout de soufle
Jean-Luc Godard, 1959
Anna Karina dans Vivre sa vie
Jean-Luc Godard, 1962
Jean-Pierre Léaud et Françoise Lebrun dans La maman et la putain
Jean Eustache, 1973
« ... j'ai de la pellicule tellement sensible... quand on photographie un visage, on photographie l'âme qui est derrière... »
Le petit soldat, Jean-Luc Godard, 1963
Stanley Kubrick
The Shinning, A Clockwork Orange, Full Metal Jacket, 2001, a Space Odyssey
Al Pacino et Robert De Niro dans Heat
Michael Mann, 1995
Un chien andalou
Luis Buñuel, 1929
Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution
Jean-Luc Godard, 1965
« ... je ne suis pas infâme, je suis une femme ! »
Une femme est une femme
Jean-Luc Godard, 1961
Une partie de campagne
Jean Renoir, 1946